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Bilan 2018 : une année riche en nouveaux records, défis et découvertes

En ce 31 décembre, il est de tradition de regarder dans le rétroviseur et de faire un petit bilan de l’année écoulée. A force d’avoir le nez dans le guidon et de filer à folle allure, on en oublierait presque de savourer le chemin parcouru, de se rappeler d’où l’on vient, et de bien se repositionner sur la trajectoire voulue. Alors, tiens-toi prêt, attache ta ceinture, on part faire un petit voyage dans le temps pour passer en revue cette folle année.

Des bornes à gogo

L’année 2018, c’est tout d’abord… beaucoup de kilomètres. J’en ai bouffé des bornes, que ce soit dans mes baskets, dans l’eau ou à vélo, que ce soit sur le bitume ou dans les chemins boueux, que ce soit à la campagne, en ville, en bord de mer ou à la montagne. Avec 147 séances de course et 26 sorties à vélo, je crois que j’ai bien mérité tous les chocolats que je me fais ces derniers jours. Sans compter les réveils de bon matin pour aller faire trempette dans les piscines municipales.

Que nous disent les compteurs ? 

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kms à vélo en 73h (contre 730 en 36h l’année dernière)
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kms en course à pied en 177h (contre 1431 kms en 114h l’année dernière)

Bon malheureusement j’ai pas compté les heures à barboter en mode cachalot dans l’eau. J’aurais donc passé l’équivalent de plus d’une semaine à courir. Quand je dis que je dois limite passer plus de temps à courir que marcher ! L’objectif de l’année étant de dépasser les 2000 kms, on est plutôt pas mal là non ? Surtout, je me suis mis à supporter sans aucun problème les semaines à 4 sorties de course et 60 kms. A quel moment ma vie a dérapé au point que ça devienne normal ?

Plus d’entrainements donc, beaucoup de soirées passées à courir, pas mal de tours du bois de Vincennes et des quais, et une envie sans cesse grandissante de chausser les baskets et de monter sur le vélo. Bref, la gomme a chauffé cette année, j’en ai usé des baskets, crevé des chambres à air, et flingué un pneu et un genou. On a rien sans mal !

De la vitesse et du cardio

Au-delà des seuls kilomètres, avec autant d’entrainements, et surtout davantage de séances de qualité (comprendre des séances de fractionné de la mort qui tue que c’est débile de faire ça), l’année aura été signe de vitesse également. Avec des RP (records personnels) sur toutes les distances :

–  10k : 2 minutes 59 gagnées, à 37 min 39 sur les 10 kms Adidas

–  20k : 3 minutes 55 gagnées, à 1h 16 min 46 sur les 20 kms de Paris

–  Semi : 14 minutes 14 gagnées, à 1h 18 minutes 27 sur le semi-marathon de Boulogne-Billancourt

–  Marathon : 7 minutes 02 gagnées, à 3h 04 minutes 26 sur le marathon de Berlin

2018 aura donc été l’occasion de passer un nouveau cap, notamment en franchissant enfin la barre des 40 minutes sur 10 kilomètres, des 1h20 sur semi-marathon et des 3h05 sur marathon. Pour cela, pas de secrets, il a fallu bosser, faire chauffer le tartan, s’enfiler des tours des pistes à ne plus réussir à les compter, s’arracher le cœur, cracher ses poumons, aller chercher ses tripes. Si la progression s’est faite tout au long de l’année, il y a clairement eu un cap de passé pendant la préparation marathon de l’été. Si l’objectif du marathon de Berlin n’a pas été atteint (passer sous les 3h), cela m’aura permis de progresser vitesse grand V, de faire des sorties plus rapides, de me pousser vraiment dans mes retranchements et d’aller chercher toujours plus de vitesse. Les mois suivants m’auront ainsi permis de capitaliser sur ces acquis et de continuer sur ma lancée pour aller décrocher des chronos stratosphériques sur les 20 kms de Paris et le semi-marathon de Boulogne-Billancourt.

Semi de Boulogne

Repousser ses limites et découvrir de nouveaux terrains

Cette année aura également été l’occasion de me lancer de nouveaux défis et d’aller explorer de nouveaux horizons. Afin de varier les plaisirs et repousser davantage mes limites, je me suis ainsi lancé sur du trail et du triathlon.

Le trail tout d’abord, avec une progression en termes de distance et de difficulté au fil de l’année. Les 23 kms du Mont Blanc d’abord, le Trail des Passerelles ensuite, la Saintélyon enfin. De nouvelles sensations, de nouveaux paysages, des nouveaux challenges. Du dénivelé, de la caillasse, de la boue, de longues heures passées à cavaler sur les sentiers sous le soleil ou sous la pluie, mais surtout de magnifiques souvenirs et des courses extraordinaires. Une vraie découverte, avec une gestion bien différente de la course sur route, apprendre à marcher pour s’économiser, des ravitaillements gargantuesques. L’année se sera ainsi finie sur un défi de taille, tant physique que mental, sur la Saintélyon et son flot de boue, pour 81 kms et 10h37 de dépassement de soi.

Le triathlon ensuite, et son triple effort… et triple entrainement. De nouvelles habitudes à prendre, des réveils douloureux à 6h30 pour aller nager, de longues sorties à vélo, tout en maintenant le rythme niveau course. Surtout quand on a la bonne idée de mixer préparation marathon et préparation triathlon ! Ça donne donc un été physiquement difficile où la charge d’entrainement aura parfois été compliquée à tenir, mais qui m’aura bien aidé à progresser dans mes objectifs.

Malgré mes cours de natation, je nage toujours comme une baleine, mais j’ai réussi à faire mes 1500m dans une eau dégueulasse. Je ne roule toujours pas comme une flèche et mon vélo n’est clairement pas adapté, mais j’ai enfilé les kilomètres comme des perles sur mon fidèle destrier cette année. Pour au final une super expérience à Chantilly qui m’a clairement fait aimer cette discipline et la diversité des efforts. Plus encore, cela m’aura permis de varier mes entrainements et de me rendre compte de l’importance des entrainements croisés pour récupérer et progresser dans l’ensemble de ces sports.

Des paysages et des voyages

Si le sport en lui-même est un voyage, une introspection au plus profond de soi-même (t’as bien assez le temps de penser au sens de la vie pendant certaines courses), cette année et ces nouveaux défis m’auront également permis de découvrir une multitude de nouvelles destinations et de paysages.

J’ai ainsi réalisé mon premier marathon à l’étranger, à Berlin, en profitant pour découvrir la ville, avec un crochet par Copenhague et le Danemark ensuite. Mes escapades trail m’auront également entrainé à Chamonix admirer le Lac Blanc, la mer de Glace et les massifs des Alpes, ainsi qu’à Grenoble et au lac du Monteynard, et enfin dans la campagne entre St Etienne et Lyon. Avec quelques petits tours également durant l’année par Nantes, Marseille et l’Alsace, ça en fait du pays !

Surtout, j’ai profité des ponts du mois de mai pour aller visiter une partie de notre belle France à vélo : 935 kms au cours d’un biking trip entre Lyon et Montpellier, en passant par Avignon, Nimes et Aix en Provence entre autres. Un défi sportif de plus durant 10 jours, une belle façon de voyager et de se remplir la tête d’une multitude de nouveaux souvenirs.

Des fails et des erreurs également

2018 c’est donc beaucoup de positif, mais bien sûr un peu de négatif. Pas besoin de noircir le tableau, mais il est bon également de se rappeler que tout n’a pas toujours été facile et que certaines erreurs auront été faites, afin d’en tirer les enseignements et de mieux préparer l’année à venir.

Dans la liste des fails de l’année, nous avons donc :

–  Le Semi-marathon de Paris. Parti trop vite, pas dedans, certainement pas assez préparé, une belle explosion en plein vol pour un record certes, mais décevant au regard de l’attendu.

–  Le combo préparation marathon / triathlon. Belle organisation là, impeccable, c’est vrai que 4 séances de course par semaine c’était clairement pas assez, fallait rajouter les séances de natation et de vélo en même temps, notamment à une période où les week-ends sont déjà suffisamment chargés. Tu finis donc tes semaines épuisé, avec un bon déficit de sommeil (bah oui pour tout caler tu te lèves tôt et tu te couches tard). Good job. Si au final ça ne m’a pas trop porté préjudice, on va peut-être éviter de retenter ça hein ?

–  Les problèmes d’alimentation sur marathon : 2 marathons, 2 fois où je ne digère pas bien les gels. Pas bon ça quand tu as besoin de sucre justement. Notamment quand tu finis à cours de jus et complètement cramé ensuite. Il va peut-être falloir tenter autre chose.

–  Les blessures. A force de courir et d’aligner les performances, tu te crois fort et invincible. Tu galopes, tu voles, plus rien ne peut t’arrêter. Et donc tu évacues un peu vite les conseils de prudence et tu dégages le renforcement musculaire. Péché d’orgueil. Résultat : un tendon abimé juste avant le semi-marathon de Boulogne, et surtout un genou flingué après une nuit à glisser dans la boue à la Saintélyon. Bravo, du beau travail pour finir l’année.

SaintéLyon - Halle Tony Garnier

Et pour 2019 ?

Le premier défi pour cette nouvelle année ne sera pas bien glorieux ou incroyable, mais nécessaire : guérir ce foutu genou récalcitrant. Mon genou et moi c’est une grande histoire : après un premier syndrome rotulien il y a 2 ans et demi, voilà qu’il refait des caprices. On va réapprendre à s’aimer hein ?

Le début d’année sera ensuite normalement consacré à la vitesse et au bitume, pour essayer d’aller accrocher un nouveau temps sur 10 kilomètres, et surtout enfin aller chercher cet objectif de passer sous les 3h sur marathon, à Rotterdam.

La suite de l’année sera plus diversifiée. Du triathlon de nouveau, certainement un format L / Half IronMan cette fois-ci, avec les entrainements qui vont avec. On va essayer de nager un peu mieux cette année, passer de la baleine échouée au cachalot gracieux. Du trail ensuite, avec notamment l’OCC (course de 56 kms adossée à l’Ultra-Trail du Mont-Blanc) si le tirage au sort est favorable.

La fin de l’année sera ensuite plus marquée bitume à nouveau, avec normalement le mythique marathon de New York début novembre.

De beaux défis à venir donc, auxquels devraient encore venir s’ajouter quelques autres courses et projets. Ce qui est sûr, ce que je n’ai pas finir de me challenger, repousser mes limites, aller toujours plus vite, plus haut, plus loin. Le meilleur est à venir.

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