Biking Trip - Jour 6 - Pont du Gard 8

Avignon – Nîmes – Arles : Ponts et Arènes

A mi-chemin de cette incroyable aventure, le programme de la journée promet de belles découvertes ! Moins de kilomètres et moins de fatigue physique,  mais davantage de pauses et de visites. Et quelles visites ! Ni plus ni moins que le Palais des Papes, le pont d’Avignon, le pont du Gard, la ville de Nîmes avec notamment ses arènes,… Voilà, joli teasing pour la suite de l’article !

Château et pont dans la Cité des Papes

Une journée riche en visites culturelles donc, et qui commence par une petite promenade matinale dans Avignon à la découverte de ses curiosités. Je visite ensuite le fameux Palais des Papes, somptueux et majestueux. Le tout agrémenté d’un audioguide interactif fort intéressant sur la Papauté à Avignon et sur la construction et la vie de ce Palais. Tant de moments clés à être contés, une foule de petits détails historiques qui font toute la saveur de cette visite. Le Palais en lui-même, bien qu’impressionnant, vaut surtout pour cette foule d’informations qu’il permet de découvrir sur l’Histoire de la cité avignonnaise. 

Je poursuis la balade culturelle par le pont Saint-Bénézet, ou pont d’Avignon, connu pour la célèbre chanson. La visite est toutefois vite réalisée, d’autant plus expédiée que le vent souffle fort et que cela ne rend pas les choses très agréables. Là encore, cela vaut surtout pour les commentaires et indications qui sont données sur la construction du pont et son évolution au fil du temps.

Sous le vent (et si tu crois que c’est fini, jamais)

Il est désormais l’heure de repartir sur mon fidèle destrier. Direction le pont du Gard ! Du moins on va essayer de s’y rendre. C’est pas gagné cette affaire. Car voyez-vous ce vent dont je vous parlais se trouve désormais face à moi. Redoutable adversaire. Toujours là pour mettre un peu de piment dans ta vie. Il faut mouliner, ne pas relâcher ses efforts, éviter de se retrouver propulsé dans le fossé (c’est pas passé loin). Mais après moult coups de pédales, nous voilà arrivés devant… une merveille architecturale.

Il n’y a pas d’autre mot. Cette vue sur le pont reste un de mes meilleurs souvenirs de ce voyage. 2000 ans d’histoire nous contemplent comme dirait un grand homme. C’est vraiment impressionnant de voir ce mastodonte de pierre, si finement réalisé, qui se tient toujours debout, défiant le temps et les hommes. Rien n’est venu altérer sa beauté, et c’est un plaisir certain que d’admirer ce pont et de le fouler de mes pieds.

De l’inutilité d’utiliser Google Maps

Retour au vélo, départ pour Nîmes ! Ayant encore beaucoup de choses à faire aujourd’hui et désirant arriver là-bas au plus vite pour avoir plus de temps pour visiter, je décide de choisir les conseils avisés de Google Maps pour la route la plus courte. Avisés, mouais. Débiles, inutiles, pas adaptés plutôt. Tu dis à Google que tu veux voyager à vélo et il s’affranchit de toute règle. Et vas-y que je te fais passer dans des champs, dans des propriétés privées,…

Trop compliqué cette histoire, je finis par rebrousser chemin et par prendre la route départementale tout simplement. Plus de monde, mais plus de facilité. Tant pis, pour arriver plus vite je vais tout simplement rouler plus vite. En avant Simone ! Ou Bryan, je ne sais pas, je n’ai jamais vraiment donné de nom à mon vélo.

Ca mouline, ça mouline, tant et si bien qu’on atteint une bonne vitesse de croisière ! L’arrivée jusque Nîmes se fera sans encombre, le plus compliqué étant d’attendre aux très nombreux feux rouges rencontrés pour atteindre le centre-ville.

Nîmes : ses arènes, son histoire, et une visite bien trop courte

Disons tout de suite : j’ai très clairement sous-estimé le nombre de choses à voir dans la ville et le temps que j’aurais dû y passer. Je me suis concentré sur les grands monuments emblématiques mais n’ai malheureusement pas eu le temps d’explorer la ville autant que je l’aurais voulu.

Je commence donc par les fameuses arènes de Nîmes ! Soit dit en passant, pour ceux qui comptent faire Orange et Nîmes, je recommande le pass qui permet de faire à Nîmes les arènes, la tour Magne, la Maison Carrée et à Orange le théâtre antique et le musée. Très bon rapport qualité-prix.

Revenons-en à nos arènes donc ! Une visite follement intéressante, et il fut satisfaisant de pouvoir enfin contempler ce fameux théâtre de l’histoire. Les explications sur sa construction et son évolution au fil du temps sont là aussi très intéressants et apportent un éclairage bienvenu à la balade entre deux gradins. Je ne suis personnellement pas fan du parti-pris d’en faire un haut lieu de la tauromachie, mais je n’en apprécie pas moins la portée historique des lieux et mesure combien il doit être impressionnant d’assister à des concerts ici.

J’enchaine ensuite sur la visite de la Tour Magne un peu plus loin, au fond des Jardins de la Fontaine. Quelques montées d’escalier plus tard, c’est une vue sur toute la ville qui s’offre à mes yeux, de quoi rentabiliser des jambes un peu mécontentées par l’ascension. Puis enfin je file à la Maison Carrée avant sa fermeture pour assister à un film très bien réalisé pour découvrir la prospérité de la ville à l’époque gallo-romaine. 

Il est toutefois temps de déjà repartir, et je suis déçu de ne pas avoir pu en découvrir plus. Je recommande néanmoins vivement de faire un crochet par cette ville riche en histoire, qui a de plus l’avantage d’être douce à vivre. Je n’hésiterai pour ma part pas à revenir terminer ma visite si l’occasion se présente.

I’m riding in the rain, I’m riding in the rain (again)

La journée se termine et l’heure avance, mais une dernière grosse portion de route m’attend pour rejoindre la ville d’Arles à 40kms de là. Je repars donc avec mon fidèle compagnon de voyage, et nous voilà de nouveau lancés à folle vitesse dans les routes du Gard. Bon, même en roulant vite, 40 kms c’est un peu long quand tu as hâte d’arriver. Surtout quand le ciel se couvre et que tu fatigues. Et ça ne manque pas, malgré une belle persévérance pour atteindre Arles avant les premières gouttes, je me reprends donc une petite pluie. Décidément.

Après une folle chevauchée, me voici donc enfin arrivé à l’étape du soir, chaleureusement accueilli par mon hôte du soir, comédien et clown (vraiment, c’est pas une blague). Une douche, un plat de pâtes, et au dodo ! Demain s’annonce encore une fois comme une belle journée.

Prochain article : Une septième journée qui débute par du dénivelé jusqu’aux Baux-de-Provence, continue par des kms vite avalés en passant par Salon-de-Provence et se termine dans la ville chaleureuse d’Aix-en-Provence. 

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