Côte vendéenne

Jeudi 23 Mai 2019, Jour 2, St Urbain – Les Sables d’Olonne

Itinéraire vendéen 

Lever matinal pour reprendre la route, il va falloir s’y habituer pour les jours à venir. La journée s’annonce toutefois bien plus tranquille que la veille, avec beaucoup de plat le long de la côte, et surtout une distance bien moindre : 85 kms. 

Après avoir emprunté quelques petits chemins campagnards, me voici revenu à hauteur de la côte vendéenne, avec notamment un premier point d’intérêt : la ville de St-Jean-de-Monts. La cité balnéaire, bien qu’offrant de vastes étendues de plage, ne m’attire guère, du fait de son aspect rectiligne. Tout y paraît en effet très artificiel, très bétonné, avec des immeubles semblables à intervalles réguliers. Un manque de charme qui me pousse à reprendre la route très rapidement. 

Je continue donc sur ma lancée, et file désormais en suivant les sentiers côtiers, avec de belles vues sur la mer. Première vraie pause de la matinée ensuite au niveau de St-Gilles-Croix de-Vie, charmante bourgade de bord de mer, avec son port et ses petites rues commerçantes animées.

Bien que le kilométrage de la journée soit assez faible, je sens la fatigue de la veille un peu présente dans les jambes. Aussi me tarde-t-il d’atteindre la destination du jour, afin de poser le vélo et de profiter d’une partie de journée nécessairement plus reposante.

Je poursuis donc ma route en suivant le sentier de la Vélodyssée, avec là encore de beaux passages sur la côte. Le soleil commence à taper, burinant toujours un peu plus ma peau déjà bien échauffée par le périple de la veille.

Après-midi sans vélo : balades touristiques et plage 

Enfin, j’arrive aux Sables d’Olonne de bonne heure, sur les coups de 15h. Tôt, mais un horaire propice pour me reposer et me balader tranquillement. Je prends donc possession de mon logement de la nuit, puis pars à l’aventure, me baladant parmi les rues de la petite cité balnéaire, prenant bien vite mes marques.

Je profite d’avoir du temps devant moi pour aller me risquer à faire un petit plongeon dans la mer. Il faut dire que ce n’était pas bien engageant au vu du peu de foule s’aventurant dans les flots. Un peu fraiche, pas de quoi rester longtemps, mais pour le geste. Il aurait été dommage de faire toute la côte atlantique sans aller faire trempette une seule fois tout de même ! En revanche, j’avais un peu vite oublié à quel point la marée pouvait monter vite, et mes affaires en ont été quittes pour une petite baignade.

Sables d'Olonne

N’étant toutefois pas trop du genre à lézarder au soleil, je rechausse bien vite les baskets pour aller me faire un petit footing dans des coins un peu plus éloignées de la ville, comme l’autre versant du port. De quoi compléter la visite touristique, sans trop délaisser l’entraînement course à pied. Il s’agirait de ne pas trop se reposer non plus, non ? 

Et là, pas de chance, alors qu’il faisait jusque-là un temps du tonnerre, c’est le moment que choisit le ciel pour laisser s’abattre sur moi un torrent d’eau. Tiens, un footing sous la pluie, ça faisait longtemps. Ça m’avait manqué dis donc. 

10 petits kilomètres plus tard, une douche (une vraie douche cette fois) et des vêtements secs. Il était temps d’aller déguster une bonne pizza, pour reprendre des forces pour l’étape du lendemain, qui s’avérerait bien plus longue et fatiguante. 

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