La Rochelle - Tour St Nicolas

Vendredi 24 Mai 2019, Jour 3, Les Sables d’Olonne – La Rochelle

Encore un matin se lève, sur la planète vélo, pour une grosse journée. Départ au petit matin, direction La Rochelle. Une longue route qui m’attend encore aujourd’hui, avec des paysages très diversifiés.

Matinée entre mer et chemins forestiers

On commence avec une bonne portion le long de la côte, toujours protégé par une agréable piste cyclable. La vue sur la mer est magnifique. Les récifs sont déchiquetés par le tumulte des vagues, léchés par l’écume de la houle qui se retire. Les points de vue sont grandioses, notamment au niveau de la Baie de Cayola, à quelques kilomètres des Sables d’Olonne.

Côte vendéenne

La route continue, entre route de bord de mer et chemins forestiers, à proximité des dunes de sable. J’avance tranquillement, mais sûrement. Je suis déjà à un bon 40 kilomètres à mi-matinée. Quelques marais salants commencent à apparaître sur le parcours, lorsque celui-ci rentre un peu davantage dans les terres.

Je poursuis ma progression, bien que le vent se lève et rend les coups de pédalage nettement moins efficaces. Je continue malgré tout sur ma lancée, commençant à fatiguer, pour faire le plus de distance possible avant une pause-déjeuner salutaire. Un bon 70 kms déjà parcouru, je crois avoir bien mérité ces tartines au pâté, avec vue imprenable sur les bateaux ensablés. Ok, on est pas sur du 4 étoiles, mais bon on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a. Partir à vélo, c’est également se contenter de nourriture facile à porter.

Après-midi entre marais et canaux

Je remonte enfin en selle, sachant que la route est encore longue vers mon lieu de villégiature du soir. Et le vent n’est pas pour m’y aider. Ni la fatigue que je sens s’accumuler. J’aurais peut-être dû un peu plus m’entraîner moi avant de me lancer là-dedans. Bon, j’aurais peut-être dû m’entrainer tout court en fait. Auto-traquenard forever (concept by A.S.).

Je passe à proximité de St-Michel-en-l’Herm, qui m’a l’air d’être un charmant village, bien perché sur son promontoire rocheux. Mais pas le temps de flâner, poursuivons moussaillon. Car j’arrive désormais en plein dans le marais poitevin, avec ses nombreuses écluses, marais, canaux, rivières, cultures. Un changement de paysage radical après avoir passé la matinée en bord de mer et dans les sous-bois.

Des petits chemins de gravillons ont été aménagés tout le long du parcours pour permettre à chacun de poursuivre sa route à l’intérieur de cette partie de marais dite « desséchée ». Avec des passages parfois quelque peu incongrus, comme ce moment où je dois ouvrir une barrière pour passer à travers un pâturage de moutons. Gentils hein, je ne fais que passer, je ne vous dérange pas.

Promenade entre deux rives

Les canaux se font enfin nettement plus artificiels, de longues lignes droites creusées par l’homme sur des kilomètres et des kilomètres pour permettre la navigation fluviale. Ainsi en va-t-il du canal maritime, puis du canal de Marans à La Rochelle.

Me restant une bonne vingtaine de kilomètres, subitement très fatigué, je profite d’une aire de pique-nique et d’un beau rayon de soleil pour aller faire une petite sieste revigorante. Qu’il fait bon aussi… de ne rien faire. Mes fesses m’en remercient bien, après de longues heures passées sur la selle. Et la brulure du soleil n’est pas désagréable. Je rencontre même quelques autres passionnés de la petite reine avec qui échanger sur le parcours du jour.

Quelques derniers coups de braquet, une bonne heure à rouler entre deux rives, et me voilà arrivé à proximité de La Rochelle. Encore quelques kilomètres de piste cyclable à l’intérieur de la ville, et me voilà enfin arrivé à bon port (oh le jeu de mot).

Découverte de la magnifique cité rochelaise

Il devient vite clair que mon fidèle destrier et moi avons déjà passé bien trop de temps ensemble, et je rejoins donc de suite mon Airbnb du jour pour l’y déposer. Une douche qui fait du bien et détend les muscles endoloris, et c’est parti pour une visite de la cité. Il n’est encore que 18h, de quoi bien profiter avant la tombée de la nuit.

J’ai tout de suite été séduit par la charme de La Rochelle, son port, ses bateaux, ses quais, ses grandes bâtisses de pierre. Magnifique ville que voilà, et dont j’arpente le centre-ville. On sent l’été arriver, les terrasses sont remplies, l’apéro est roi. Je n’en suis pas encore tout à fait sûr, le programme n’étant pas bien fixé, mais je reviendrai dans cette ville, et assez vite, pour son marathon le mois de novembre suivant… 

Moutons

Promenade entre deux rives

Les canaux se font enfin nettement plus artificiels, de longues lignes droites creusées par l’homme sur des kilomètres et des kilomètres pour permettre la navigation fluviale. Ainsi en va-t-il du canal maritime, puis du canal de Marans à La Rochelle.

Me restant une bonne vingtaine de kilomètres, subitement très fatigué, je profite d’une aire de pique-nique et d’un beau rayon de soleil pour aller faire une petite sieste revigorante. Qu’il fait bon aussi… de ne rien faire. Mes fesses m’en remercient bien, après de longues heures passées sur la selle. Et la brulure du soleil n’est pas désagréable. Je rencontre même quelques autres passionnés de la petite reine avec qui échanger sur le parcours du jour.

Quelques derniers coups de braquet, une bonne heure à rouler entre deux rives, et me voilà arrivé à proximité de La Rochelle. Encore quelques kilomètres de piste cyclable à l’intérieur de la ville, et me voilà enfin arrivé à bon port (oh le jeu de mot).

Découverte de la magnifique cité rochelaise

Il devient vite clair que mon fidèle destrier et moi avons déjà passé bien trop de temps ensemble, et je rejoins donc de suite mon Airbnb du jour pour l’y déposer. Une douche qui fait du bien et détend les muscles endoloris, et c’est parti pour une visite de la cité. Il n’est encore que 18h, de quoi bien profiter avant la tombée de la nuit.

J’ai tout de suite été séduit par la charme de La Rochelle, son port, ses bateaux, ses quais, ses grandes bâtisses de pierre. Magnifique ville que voilà, et dont j’arpente le centre-ville. On sent l’été arriver, les terrasses sont remplies, l’apéro est roi. Je n’en suis pas encore tout à fait sûr, le programme n’étant pas bien fixé, mais je reviendrai dans cette ville, et assez vite, pour son marathon le mois de novembre suivant… 

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