Ile de Ré - Bateaux

Samedi 25 Mai 2019, Jour 4, La Rochelle – Ile de Ré – Rochefort

Encore une grosse journée qui m’attend aujourd’hui, mais ô combien riche. En vérité, j’attendais ce moment avec impatiente : la découverte de l’île de Ré dont on conte tant les merveilles. Et à raison !

La grande traversée

Première étape déjà : y aller ! Pas loin de 10 kms entre le centre de La Rochelle et la pointe de l’île de Ré, il s’agit donc de ne pas trainer. L’avantage de partir très tôt, c’est qu’il y a encore peu de circulation sur les boulevards de la ville en direction de l’île. J’arrive ensuite au pied du viaduc menant à l’île. Heureusement pour moi, les vélos ne paient pas de péage pour le franchir. Mieux, il y a même une voie séparée pour garantir la sécurité des cyclistes et promeneurs : royal.

En revanche, ça grimpe ! Le viaduc fait 3 kilomètres de long. Par un calcul mathématique très ingénieux, cela fait donc : 1,5 kilomètre de montée, 1,5 kilomètre de descente. Cette partie-ci passe beaucoup plus vite bizarrement.  

L’île de Ré et son charme

Me voici donc arrivé sur la fabuleuse île de Ré, avec ses petites maisons, le charme de ses ruelles, la beauté de ses champs de coquelicot,… De nombreuses pistes cyclables sont aménagées dans toute l’île, ce qui rend la circulation nettement plus aisée et agréable.

J’arrive rapidement à Ste-Marie-de-Ré, et rentre dans ce village pour mieux y découvrir l’architecture des lieux et ses maisons traditionnelles. Et aussi pour aller me chercher un petit-déjeuner, parce qu’il se fait faim quand même. Et un pain au chocolat (et non pas une chocolat… non je ne peux pas le dire, c’est trop dur), ça fait toujours plaisir.

Au sortir du village, et à mesure que je me promène dans l’île, je suis subjugué par la végétation locale, notamment les magnifiques champs de coquelicot. Les chemins sont plats et bien aménagés, si bien que j’arrive rapidement à Le Bois-Plage-en-Ré, puis La Couarde-sur-Mer, et enfin continue mon périple vers Ars-de-Ré. Magnifique vue sur le Fier d’Ars, mer intérieure qui laisse entrevoir au loin un autre bout de l’île. Ars-de-Ré est également un magnifique village, et je prends le temps de me faire une petite balade au travers de ses petites rues.

Je repars en chemin inverse, prenant d’autres routes afin d’en découvrir davantage sur le chemin du retour. Les pistes commencent à être bondées, les très nombreux touristes commençant tous à arriver sur leurs bicyclettes de location. J’ai bien fait d’arriver tôt pour être tranquille le plus longtemps possible. Heureusement, ils sont plutôt en chemin inverse par rapport à moi.

Je continue mon petit bonhomme de chemin et arrive à St Martin-de-Ré, où j’en profite pour faire une agréable pause-déjeuner au bord du port. Du soleil, de l’eau, et des sandwichs au pâté (les éternels compagnons, ça remplit bien le bide), que faudrait-il de plus ? Je profite également de cet arrêt pour aller me promener à pied dans les ruelles environnantes, me perdant parmi les petites maisons typiques et leurs murs de fleurs, pendant que les autres touristes envahissent les restaurants.

Voilà tout de même bientôt l’heure de repartir. On resterait bien assis au bord de l’eau, ou à contempler la citadelle de la ville, mais la route est encore longue. De nouveau le cul sur la selle, un coup de pédale et c’est reparti. Cette fois-ci, retour vers le pont, pour quitter l’île. Quelques derniers magnifiques points de vue laissent malgré tout de splendides photos.

Retour sur la côte Atlantique

Je franchis donc de nouveau le pont, un peu plus difficilement à la montée qu’à la descente une fois encore. Je reviens donc dans la ville de La Rochelle, et… me perds. Cherchant à reprendre la direction du port pour rejoindre la piste cyclable de la Vélodyssée, je suis les panneaux routiers. Mais ceux-ci me font faire des détours dont je me serais bien passé. J’en suis quitte pour quelques kilomètres de plus dans les faubourgs entourant le centre-ville.

Je retrouve enfin mon chemin, rejoins la piste tant attendue. Mais je ne suis pas encore tiré d’affaire, devant ressortir à plusieurs reprises le GPS et la carte à plusieurs embranchements et ronds-points pour ne pas me perdre.

Mais toutes ces péripéties (sacré sens de l’orientation) en valent bien la peine. Car, enfin sorti de La Rochelle, la piste suit la côte Atlantique, offrant de magnifiques spectacles. La marée est basse, laissant à voir de vastes étendues et les bateaux échoués sur le sol rocailleux.

Je prends le temps de faire quelques pauses ici et là, profitant du bruit des vagues, du sable fin, et de la vue sur l’île d’Aix au loin. Au fur et à mesure, on peut même apercevoir, encore plus loin, le Fort Boyard.

Arrivé au niveau de Yves, la suite du chemin n’a en revanche malheureusement plus aucun intérêt. Délaissant la côte, la route reprend la direction des terres pour filer vers Rochefort. Une variante, certainement plus agréable, part vers Fouras côté océan, mais cela m’aurait ajouté plusieurs dizaines de kilomètres. Les jambes sont désormais trop fatiguées pour y consentir.

Une dizaine de kilomètres pas très agréables, paysages et fatigue musculaire n’aidant pas, et me voici arrivé dans la ville de Rochefort, et dans l’agréable auberge de jeunesse dans laquelle je vais loger pour la nuit.

Escale à Rochefort

Petit rituel habituel post-vélo : une bonne douche réparatrice, et c’est parti pour une balade pour explorer la ville. La balade ne sera pas bien longue. Je n’ai clairement pas vraiment apprécié Rochefort. Peu de commerces ouverts, personne dans les rues, pas grand-chose à voir. La corderie semble plutôt intéressante, mais au-delà de cela ma principale visite restera le Carrefour City pour aller chercher de quoi me ravitailler. N’ayant pas grand-chose d’autre à faire dans cette ville ma foi déserte, je me suis donc fait une bonne pizza à l’auberge, un peu de lecture, et au dodo tôt !

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